L’abyssale chute olympienne… !?

Publié le par OFAF

Nous serons d’ici quelques journées à la mi-championnat, le temps de faire un premier bilan de l’équipe phocéenne et de sa surprenante stratégie déployée lors de l’intersaison.

 

Rappelons-le, sur les 3 dernières années, l’OM représente tout de même 1 titre de Champions de France, 3 Coupes de la Ligue, des médailles en chocolat avec le Trophée des Champions, et n’oublions pas plusieurs qualifications en Ligue des Champions avec notamment un ¼ de finale.

 

Alors c’est le bilan que Didier Deschamps n’a cessé de rappelé tout le temps lors de ses dernières heures au bord de la méditerranée. Mais force est de constater qu’effectivement il y est pour quelque chose.

Mais au terme d’une saison difficile en championnat qui vit le club terminer dans le ventre mou du championnat, ajouté à ça une rupture complète entre l’équipe et ses supporters locaux doté d’une mémoire de poisson rouge ou d’un QI d’huître (allez savoir…) ainsi qu’une organisation interne au bord de l’implosion entre un entraîneur peu ou mal soutenu par ses dirigeants discrets et un directeur sportif aux influences douteuses et dessins obscurs.

 

Au final, c’est l’entraineur et son staff qui partent ; la tumeur cancéreuse encore invisible n’est pont soignée et ne va que pouvoir se développer.

L’OM est dans l’obligation d’assainir ses finances, du fait que l’actionnaire est invisible et laisse périr petit à petit par son manque d’implication et de décision. On ne peut lui reprocher de vouloir réinjecter à nouveaux de l’argent même si elle n’a pas ruiné la fortune de son défunt mari dans le club, là ou lui s’était montré bien plus dépensier et certainement non-judicieusement. En revanche on peut critiquer le fait de ne pas vouloir trouver d’investisseur ambitieux pour contribuer au développement du club, au moment où son plus grand rival footballistique prend un envol incontestable, qui pourrait lui donner quelques siècles d’avance.

Aussi afin d’aligner ses finances aux exigences requises, le club a logiquement du dégraisser son effectif de façon plus ou moins compréhensible ou judicieuse. Si les départs de joueurs cadres mais chers comme Diarra ou M’Bia sont compréhensibles, celui d’un joueur très prometteur comme Azpilicueta l’est beaucoup moins. On constatera que l’effet est certes immédiat sur la charge de la masse salariale mais beaucoup moins dans une stratégie de +/- value, au vu des prix d’achat et de vente de ces joueurs.

 

Pour palier à cet affaiblissement conséquent, trois stratégies ont été employées :

 - Faire confiance à des joueurs sur-côtés de l’équipe : Gignac / Morel / Amalfitano. Ces joueurs caractérisent le mal olympien en terme de recrutement. S’ils ont été brillants dans leurs clubs précédents, ils cherchent toujours à atteindre une régularité honorable à Marseille… oui mais à quel coût !! Les économies qui pourraient être faite sur le salaire et le coût de transfert de Gignac laissent pantois.

 - Recruter cheep et espérer : il y a une jurisprudence Valbuena à l’OM qui semble excuser tout pari de recrutement. Ainsi nous voyons débarquer des Rapentino / Adballah peu chers certes et sur lesquels on fonde beaucoup trop d’espoir.

 - Former : une politique nouvellement née qu’il est assez prématuré de juger car elle ne peut se mettre en place en lune année, cependant le pari est osé car si les détections ou la formation flanchent, l’OM pourrait suivre l’exemple de nombreux clubs comme Lens, Nantes ou Auxerre.

 

Et donc si près de la mi-championnat un premier constat mitigé est à faire sur la situation de l’OM.

Le club est certes 3ème mais reste sur une série de matchs alarmante : entre des fessées à domicile et des victoires au forceps à l’extérieur, on se demande si le club n’est pas proche d’un burn-out qui pourrait laisser entrevoir le pire pour la deuxième partie de saison.

A cela il faut ajouter la qualification en Coupe de la Ligue perdue face au PSG ; certes le niveau affiché est différent, mais Saint-Etienne n’est pas le FC Barcelone non plus.

Et le pire aujourd’hui restant le parcours européen en Europa League. La prestation olympienne est affligeante, et représente un manque de respect à toute campagne européenne et de défense des couleurs françaises qu’il se doit de faire (au même titre qu’un Lille ou Montpellier) et qu’il faisait les années précédentes.

 

Il est compliqué d’être supporter marseillais en ce moment car l’avenir est obscur, et il y a fort à parier que beaucoup de cadres de l’équipe ne supporteront pas une deuxième saison sans ambition.

Publié dans France

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